RECOMMANDATIONS SANITAIRES POUR LES FRANÇAIS DE L’ETRANGER
Très décrié, le passage de trois à onze vaccins obligatoires pour les enfants est appliquée depuis le 1er janvier 2018.
Aujourd’hui, trois vaccins sont obligatoires contre :
- la diphtérie,
- le tétanos
- la poliomyélite.
Tous regroupés dans le fameux DT-polio, injecté à trois reprises aux nourrissons durant leur première année (à deux, quatre et onze mois).
Le vote de l’Assemblée, qui a soutenu pour le coup la ministre de la Santé Agnès Buzyn, a ajouté à la liste 8 nouveaux vaccins obligatoires contre :
- les oreillons,
- la coqueluche,
- la rougeole,
- l’hépatite B,
- le méningocoque C,
- la rubéole,
- la bactérie Haemophius influenzae,
- le pneumocoque.
Avec l’entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2018, tous les parents d’enfants nés à partir de cette date doivent réaliser ces 11 vaccins. Et de même, les enfants de moins de 2 ans.
Pour les trois vaccins déjà obligatoires, il faut garder à l’esprit qu’ils doivent être renouvelés tous les 10 ans, à partir de 65 ans. De même, le vaccin de la grippe se fait, mutation des virus oblige, tous les ans.
Vers des vaccinations rétroactives?
En ce qui concerne respectivement l’hépatite B et le méningocoque C, un rattrapage des vaccins peut être envisagé jusqu’aux âges de 15 et 24 ans.
Si les enfants de moins de 2 ans devront en passer par les 11 vaccins, quid de ceux nés un peu avant? Pour l’instant la question reste en suspens.
Le Ministère de la santé a fait savoir que ces vaccinations n’entraîneront pas de coût supplémentaire pour les familles. Mais si à l’heure actuelle, tous les vaccins obligatoires sont remboursés à 100%, les autres sont pris en charge par les complémentaires. Pour ceux, qui n’ont pas de mutuelles, des centres de vaccination gratuite restent accessibles.
Forte amende et prison pour les réfractaires
Que se passe-t-il si les parents refusent ? Les sanctions sont assez fortes puisque les parents récalcitrants risquent jusqu’à six mois de prison et 3.750 euros d’amende.
Les vaccinations nécessaires en France doivent être également effectuées à l’étranger, sans compter les vaccinations recommandées, voire obligatoires, en fonction du contexte épidémiologique, de la situation sanitaire du pays, des conditions du séjour, du milieu professionnel, de l’âge et des antécédents médicaux.
N’hésitez pas à consulter les fiches pays de la Caisse des Français de l’étranger : cliquez ici
- Les remboursements des frais de vaccination
- Certains vaccins à l’étranger (Fièvre Jaune, Choléra, Rage) ne sont pas pris en charge par l’Assurance Maladie en France.
- La CFE rembourse tous les vaccins médicalement prescrits.