Annonce de la composition du nouveau gouvernement
La composition du Gouvernement résultant du décret signé ce jour sur la proposition de la Première ministre, chargée de la Planification écologique et énergétique est la suivante :
- M. Bruno LE MAIRE, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique ;
- M. Gérald DARMANIN, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer ;
- Mme Catherine COLONNA, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères ;
- M. Éric DUPOND-MORETTI, garde des Sceaux, ministre de la Justice ;
- M. Sébastien LECORNU, ministre des Armées ;
- M. Olivier DUSSOPT, ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion ;
- M. Pap NDIAYE, ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse ;
- Mme Sylvie RETAILLEAU, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ;
- M. Marc FESNEAU, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ;
- M. Christophe BÉCHU, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ;
- Mme Agnès PANNIER-RUNACHER, ministre de la Transition énergétique ;
- Mme Rima ABDUL-MALAK, ministre de la Culture ;
- M. François BRAUN, ministre de la Santé et de la Prévention ;
- M. Jean-Christophe COMBE, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées ;
- M. Stanislas GUERINI, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques ;
- Mme Amélie OUDÉA-CASTÉRA, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques.
Sont nommés ministres délégués :
Auprès de la Première ministre :
- M. Olivier VÉRAN, chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement ;
- M. Franck RIESTER, chargé des Relations avec le Parlement ;
- Mme Isabelle ROME, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Egalité des chances ;
Auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique :
- M. Gabriel ATTAL, chargé des Comptes publics ;
- M. Roland LESCURE, chargé de l’Industrie ;
- M. Jean-Noël BARROT, chargé de la Transition numérique et des Télécommunications ;
- Mme Olivia GRÉGOIRE, chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme ;
Auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer et du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires :
- Mme Caroline CAYEUX, chargée des Collectivités territoriales ;
Auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer :
- M. Jean-François CARENCO, chargé des Outre-mer ;
Auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères :
- M. Olivier BECHT, chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger ;
Auprès du ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion et du ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse :
- Mme Carole GRANDJEAN, chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels ;
Auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires :
- M. Clément BEAUNE, chargé des Transports ;
- M. Olivier KLEIN, chargé de la Ville et du Logement ;
Auprès du ministre de la Santé et de la Prévention :
- Mme Agnès FIRMIN LE BODO, chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé ;
Auprès du ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées :
- Mme Geneviève DARRIEUSSECQ, chargée des Personnes handicapées.
Sont nommés secrétaires d’Etat :
Auprès de la Première ministre :
- Mme Charlotte CAUBEL, chargée de l’Enfance ;
- M. Hervé BERVILLE, chargé de la Mer ;
- Mme Marlène SCHIAPPA, chargée de l’Economie sociale et solidaire et de la Vie associative;
Auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer :
- Mme Sonia BACKÈS, chargée de la Citoyenneté ;
Auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères :
- Mme Laurence BOONE, chargée de l’Europe ;
- Mme Chrysoula ZACHAROPOULOU, chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux ;
Auprès du ministre des Armées et du ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse :
- Mme Sarah EL HAÏRY, chargée de la Jeunesse et du Service national universel ;
Auprès du ministre des Armées :
- Mme Patricia MIRALLÈS, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire ;
Auprès du ministre de la transition Ecologique et de la Cohésion des territoires :
- Mme Bérangère COUILLARD, chargée de l’Ecologie ;
- Mme Dominique FAURE, chargée de la Ruralité.
Election Présidentielle 2022
Résultats de l’élection présidentielle 2022
Circonscription Législative
Italie
Analyse des résultats
Entre 2017 et 2022, l’abstention a progressé de 7,3 points dans la circonscription législative et de près de 8 points en Italie. Les plus fortes hausses sont observées en Grèce et en Turquie avec plus de 11 points supplémentaires dans les deux pays. Israël a connu une hausse inférieure à la moyenne de la circonscription législative mais affiche le plus fort taux d’abstention avec 89%.
Globalement, ce sont 7088 électeurs en moins qui ne se sont pas déplacés pour voter en 2022 par rapport à 2017 et ce malgré une hausse de 8682 nouveaux électeurs supplémentaires inscrits sur les listes !
Les électeurs français en Italie ont contribué à hauteur de 47,5% dans le résultat de la circonscription, puis les français d’Israël avec 33,33%, la Grèce avec 8,6% et la Turquie 7%. Chypre et Malte ferment la marche avec un chiffre identique de 1,7%. Avec un peu plus de 4 points supplémentaires, Israël serait au même niveau que l’Italie en volume de votes exprimés.
A la lecture des résultats dans la huitième circonscription législative et au-delà du score très favorable à Emmanuel Macron avec près de 86% des suffrages exprimés, on observe que le Président de la République a perdu 7290 voix entre 2017 et 2022.
Globalement, si on tient compte des votes du 1er tour, le bloc de gauche représente 23,5%, le bloc de droite 32,7% et Emmanuel Macron 42,7%, qui a bénéficié en partie d’un vote utile de la droite républicaine. A noter que le 1er tour a été également l’objet d’une désaffection de plus de 5000 électeurs par rapport a 2017, essentiellement concentrée sur le centre-droit et Emmanuel Macron, la gauche ayant quant à elle légèrement progressé.
Enfin, on peut souligner que le vote en Israël est toujours très fortement ancré à droite et que son électorat a un poids prépondérant dans le résultat final de la circonscription car les voix sont très souvent concentrés autour d’un candidat.
Résultats nationaux
Crise Ukraine-Russie
Lundi 28 Février 2022 | Compte rendu du Conseil de défense sur la situation en Ukraine
Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères,
Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance.
POUR NOS RESSORTISSANTS FRANÇAIS EN UKRAINE
Pour contacter la cellule de crise de l’Ambassade de France à Kiev en Ukraine : contact
POUR NOS RESSORTISSANTS FRANÇAIS EN RUSSIE
Informations diffusées par l’Ambassade de France à Moscou en Russie : Restrictions à la circulation aérienne
Tout savoir sur le projet de réforme des retraites
Le projet de réforme des retraites était annoncée comme l’une des mesures phares du programme d’Emmanuel Macron. Le président de la République souhaite uniformiser les règles de calcul des pensions de retraite.
Pour mieux comprendre la réforme qui est proposée, vous trouverez ci-dessous les grands axes des changements à venir.
Calendrier
Le projet de réforme est conduit sous l’égide de Jean-Paul DELEVOYE, haut-commissaire à la Réforme des retraites. Après plusieurs mois de concertations avec les partenaires sociaux, le haut-commissaire a remis ses conclusions au gouvernement cet été. Le projet de loi sur la réforme des retraites sera présenté qu’après les élections municipales de 2020 de mars prochain. La loi ne devrait être adoptée par le Parlement français qu’au plus tôt dans le courant de l’été 2020. Selon le Président de la République, la mise en place du nouveau système sera progressive :
- lorsque la réforme entrera en vigueur, les conditions de départ des assurés qui sont à moins de 5 ans de la retraite ne devraient pas être modifiées.
Pour les autres, la transition devrait se faire graduellement. Dans tous les cas, la réforme ne devrait pas devenir effective avant l’année 2025.
Age légal de départ à la retraite
Emmanuel Macron a indiqué qu’il ne comptait pas augmenter l’âge légal de départ à la retraite pendant son quinquennat, aujourd’hui fixé à 62 ans. Les assurés devraient donc toujours pouvoir partir en retraite à 62 ans.
Cependant, un nouveau dispositif visant à inciter les assurés à partir plus tard devrait être mis en place. Le rapport Delevoye préconise de définir un âge d’équilibre, à partir duquel l’assuré pourrait bénéficier d’une retraite à taux plein. Si un assuré aura toujours le droit de partir en retraite à 62 ans, la réforme vise à ce que l’âge moyen de départ soit plutôt de 63 ou 64 ans. Ces mesures d’incitation pourraient notamment prendre la forme d’une surcote de la pension de retraite. Un système de bonus – malus pourrait également être mis en place : plus l’assuré part en retraite tard, plus le montant de sa pension sera élevé. Inversement, s’il part avant l’âge d’équilibre, sa retraite se verra appliquer une décote et sera moins importante.
Le Président de la République a toutefois affirmé qu’il préférerait trouver un accord portant non pas sur un âge d’équilibre mais sur la durée de cotisation pour fixer l’âge minimal de départ en retraite. Cette mesure de la réforme doit donc encore être discutée.
Nouveau calcul
Actuellement, les retraites du régime général des salariés sont calculées à partir du salaire annuel moyen perçu par chaque salarié au cours de sa carrière, que l’on multiplie par un taux de liquidation, qui peut varier en fonction du nombre de trimestres cotisés. L’exécutif souhaite modifier ces règles de calcul. La notion de trimestre cotisé ne serait plus prise en compte et un nouveau dispositif serait mis en place.
Les règles actuelles devraient être remplacées par un système de retraite par points, à l’image des règles existant déjà pour le régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco. Le montant de la retraite serait donc calculé à partir du nombre de points acquis au cours de la carrière, et non plus à partir du nombre de trimestres cotisés.
Ce nombre de points dépendrait des revenus touchés par l’assuré, mais certains événements (une naissance par exemple) devrait aussi permettre d’en acquérir. L’assuré serait libre de partir quand il le souhaite dès lors qu’il aura atteint l’âge de départ en retraite et qu’il estimera avoir cotisé suffisamment de points.
Sa pension en euros serait calculée en multipliant son nombre de points acquis par leur valeur de liquidation au jour du départ en retraite. Une valeur qui pourrait alors varier au fil des années en fonction de l’évolution des salaires sur laquelle elle serait indexée.
Dans le régime actuel, certaines heures travaillées ne sont pas prises en compte car elle ne permettent pas de valider un trimestre. Dans le nouveau régime, chaque euro cotisé serait retenu pour le calcul de la retraite.
Régime universel
Aujourd’hui, le système des retraites comporte 42 régimes distincts, avec des règles différentes selon les professions et les statuts. Emmanuel Macron souhaite uniformiser le système en appliquant les mêmes règles de calcul pour tous (public et privé, régimes spéciaux…). Tous les régimes passeraient ainsi à la retraite par points.
Actuellement, tous les actifs ne sont pas soumis au même taux de cotisation retraite. Salariés et fonctionnaires pourraient ainsi cotiser au même niveau, tandis que les travailleurs indépendants se verraient appliquer un régime de cotisation adapté à leur situation. Ces règles restent toutefois encore à définir avec les partenaires sociaux.
Le sujet majeur de cette réforme porte sur les régimes spéciaux (SCNF, RATP, EDF…). Le gouvernement pourrait donc jouer sur ces critères : les assurés des régimes spéciaux continueraient de bénéficier d’avantages, à condition de cotiser plus. Des cotisations supplémentaires qui pourraient en partie être financées par l’Etat ou les entreprises publiques.
Régime par répartition
Le principe d’un régime par répartition sera en revanche conservé. Les cotisations versées aujourd’hui continueront donc de payer les pensions des actuels retraités. Les cotisations d’assurance retraite ne seront donc pas supprimées et continueront donc à être prélevées sur les salaires (contrairement aux cotisations salariales d’assurance maladie et d’assurance chômage que le gouvernement a supprimé en 2018 pour compenser la hausse de la CSG).
La pénibilité
Tous les salariés n’ont pas la même espérance de vie. Ceux exposés aux travaux pénibles pendant leur carrière vivent, par exemple, en moyenne moins longtemps que ceux qui ne le sont pas. Les modalités de prise en compte de la pénibilité dans le nouveaux régime pourraient, elles aussi, s’avérer complexes.
Handicap
Dans le même sens, le statut de travailleur handicapé devrait permettre d’acquérir des points supplémentaires. Une majoration de la pension serait appliquée en fonction de la durée de la période de travail en situation de handicap.
Carrière longue
La réforme devrait tenir compte des carrières longues qui, aujourd’hui, permettent de partir à la retraite avant l’âge minimum légal. Les personnes qui ont commencé à travailler tôt pourront ainsi partir en retraite dès l’âge de 60 ans.
Naissance et enfants
La réforme tiendra compte des naissances d’enfants, qui peuvent impacter la carrière des parents et donc potentiellement diminuer leurs droits à la retraite. Chaque naissance devrait donner lieu à l’attribution de points de retraite, dans des conditions restant à définir.
Pension de réversion
La réforme concernera également les pensions de réversion versées au conjoint survivant. Le gouvernement ne compte pas les supprimer mais modifier leur régime et harmoniser leurs conditions d’attribution, en tenant notamment compte des bénéficiaires ayant les ressources les plus faibles. Le montant des pensions pourraient donc être diminué pour certains retraités et être augmenté pour d’autres.
Clause du grand-père
Certains membres de la majorité ont évoqué l’application d’une “clause du grand-père” prévoyant que la réforme ne s’appliquerait qu’aux nouveaux entrants sur le marché du travail. En d’autres termes, les personnes qui travaillent au moment de l’entrée en vigueur de la réforme conserveraient leurs droits et leur statut. Seuls les nouveaux entrants seraient ainsi concernés par le nouveau système.
L’application de cette mesure, qui décalerait donc l’application de la réforme, n’a toutefois pas été confirmée par le gouvernement et n’est qu’une proposition avancée dans le cadre des discussions autour du futur projet de loi.
Minimum contributif
Le rapport Delevoye prévoit de revaloriser le minimum contributif, c’est-à-dire le montant minimal d’une pension de retraite pour les assurés qui ont cotisé la durée légale ou atteint l’âge du taux plein. Le nouveau seuil pourrait ainsi être fixé à 85 % du Smic net.
Bonus – Malus
Pour rappel, une autre réforme a déjà concerné les pensions de retraite complémentaire à partir du 1er janvier 2019. Elle concerne les personnes nées à compter du 1er janvier 1957 qui partiront en retraite après cette date.
Dès lors qu’ils partiront à l’âge auquel ils peuvent toucher une retraite de base à taux plein, ces salariés subiront un malus de 10 % sur le montant de leur pension complémentaire Agirc-Arrco. Cette minoration s’applique pendant 3 ans et jusqu’à leurs 67 ans au plus tard.
Cette mesure vise à inciter les assurés à prolonger leur activité : le malus ne s’applique pas si l’assuré décide de partir un an plus tard. Dans le même sens, le système prévoit une majoration de sa pension s’il décide de prolonger son activité de plusieurs années : 10 % pour une prolongation de 2 ans, 20 % pour une prolongation de 3 ans et 30 % pour une prolongation de 4 ans. Cf. complémentaire Agirc-Arrco et âge du départ en retraite.
QUELQUES CHIFFRES CLÉS & REMARQUES
- En 1980, 10 actifs cotisaient pour 2 retraités ;
- En 2019, 10 actifs cotisent pour 3 salariés ;
- En 2050, 10 actifs pourraient cotiser pour 6 salariés ;
Compte-tenu du facteur démographique et du taux de natalité en baisse (1,8 enfants/femme), il est urgent que le Gouvernement ait une véritable politique familiale pertinente pour garantir à terme a solvabilité du système des retraites.
Aujourd’hui, si un jeune actif veut être assuré de percevoir une retraite à la fin de sa carrière professionnelle, il est essentiel qu’il cotise d’une part au régime par répartition mais qu’il adhère également au régime par capitalisation.
Le succès de la réforme des retraites passe obligatoirement par 3 mesures indispensables :
- L’allongement l’âge légal de départ à la retraite, à savoir 65 ans ;
- L’unification des régimes de retraites pour aboutir un régime universel ;
- Nouvelle politique familiale pour garantir une hausse constante de la démographie ;
Les futurs enjeux de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger (AEFE)
Face aux différents enjeux qui animent le développement du réseau “Agence pour l’enseignement français à l’étranger” (AEFE), composé de 552 établissements scolaires homologués dans 139 pays et qui accueillent chaque année près de 360 000 élèves, Olivier BROCHET, ancien Consul Général de France à Milan et nouveau Directeur de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger depuis mars 2019, a accordé une interview au Petit Journal pour présenter les grandes lignes de la nouvelle stratégie qu’il entend mettre en place pour assurer l’expansion du réseau et accompagner l’ambition avouée du Président de la République, Emmanuel MACRON, qui aspire à doubler le nombre d’enfants scolarisés au sein des Lycées français à l’international d’ici 2030.
Rappelons l’importance du Réseau AEFE à l’international, qui participe au renforcement de l’influence de la France dans le monde et qui transmet les valeurs universelles du modèle républicain français.
Pour lire l’interview d’Olivier BROCHET, publiée par le Petit Journal : cliquez ici
Par ailleurs, nous vous invitons également à consulter la brochure AEFE avec les derniers données consolidées 2018-2019 : Présentation de l’AEFE 2018-2019
Enfin. à la suite de la création de l’Observatoire pour les élèves à besoins éducatifs particuliers (OBEP) en juin 2016, l’AEFE et la Mission laïque française (MLF) organisent le vendredi 22 novembre 2019 le 1er colloque sur « Grandir ensemble avec nos différences : pour une dynamique d’inclusion scolaire dans le réseau d’enseignement français à l’étranger ».
Organisé sous le haut patronage du Premier ministre français, Edouard PHILIPPE, ce forum permettra de dresser un vaste état des lieux et de dresser les grands axes de progrès d’une politique globale d’inclusion scolaire au service des élèves à besoins éducatifs particuliers qui poursuivent leur scolarité au sein du réseau mondial de l’enseignement français.
Vous trouverez ci-dessous le programme de ce 1er colloque AEFE/MLF sur l’école inclusive, intitulé “Grandir ensemble avec nos différences” au sein des établissements du réseau AEFE.
Pour celles et ceux qui souhaiteraient suivre ce colloque, il sera possible de se rendre sur le site de l’AEFE pour le suivre en direct,
Il vous sera également possible de communiquer vos questions/réactions via le hashtag #écoleInclusiveEFE
Nous ne manquerons pas ultérieurement de vous communiquer le compte-rendu de ce colloque.
Grand débat national : calendrier et modalités d’organisation
En réponse à la colère des gilets jaunes, le Président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé au cours de son allocution télévisée du 10 décembre dernier qu’il souhaitait lancer une grande concertation nationale pour aborder toutes les questions essentielles qui touchent le quotidien des Français.
Ce rendez-vous citoyen doit permettre à chaque Français de faire part de son témoignage, d’exprimer ses attentes et ses propositions pour que l’exécutif puisse se nourrir de ce grand débat national pour apporter des réponses profondes et structurelles à la crise sociale que nous traversons.
Au delà des Français de la métropole et de l’Outre-mer, les Français de l’étranger sont également invités à y participer après de multiples interventions des élus des Français établis hors de France auprès du Premier ministre pour qu’il en soit ainsi !
C’est pourquoi et quelles que soient vos opinions, il est indispensable que vous puissiez prendre toute votre part dans ce débat en intervenant sur les différents sujets qui vous préoccupent.
Comme il s’était engagé lors de ses vœux pour 2019, Emmanuel Macron a adressé le 13 janvier 2019 une Lettre aux Français, à l’issue de la première phase du grand débat national.
Cette lettre, rendue publique par l’Élysée et relayée par la presse et les réseaux sociaux, pose les bases du grand débat national lancé par le gouvernement à la suite du mouvement des gilets jaunes. Le chef de l’État y propose de baliser le grand débat autour de 35 questions, sur des thèmes comme la fiscalité, la démocratie, l’écologie ou l’immigration. Il laisse planer l’hypothèse d’éventuels quotas d’immigration. À propos du volet fiscal, il prévient : « Nous ne reviendrons pas sur les mesures que nous avons prises pour corriger cela afin d’encourager l’investissement et faire que le travail paie davantage ». Ce qui semble, de facto, exclure tout retour sur la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Enfin, Emmanuel Macron affirme que le grand débat national n’est « ni une élection, ni un référendum » et appelle « le plus grand nombre » à y participer.
Calendrier et dates du grand débat national
Le Premier ministre Edouard Philippe a confirmé que ce processus débuterait dès le 15 janvier pour une durée de 2 mois jusqu’au 15 mars 2019
- Du 15 janvier au 15 mars 2019 : tous les Français sont conviés à prendre part à la consultation autour de quatre thèmes majeurs :
-
- Démocratie-citoyenneté ;
- Fiscalité ;
- Services publics ;
- Transition écologique
-
Les modalités d’organisation du grand débat public
Sur le territoire national, les débats pourront se dérouler sous des formes variées, dans les mairies, sur les marchés ou sur les lieux de travail. En outre, il sera également possible que des réunions d’initiative locale, des stands mobiles ou encore des conférences citoyennes régionales soient organisées.
Par ailleurs, pour permettre au plus grand nombre d’y participer, les Français pourront également se connecter dès le 21 janvier prochain sur la plateforme numérique www.granddebat.fr .
Depuis le retrait de la Commission Nationale du débat public, autorité administrative indépendante, le Premier ministre a indiqué que le ministre des Collectivités territoriales Sébastien Lecornu et la secrétaire d’État à la Transition écologique Emmanuelle Wargon. « Ils se chargeront de faire vivre le débat, en suivre l’évolution et d’organiser la mobilisation de tous pour faire de ce grand débat un succès démocratique ».
En outre, le cabinet du Premier ministre a fait savoir qu’un collège de « cinq garants » sera chargé de « garantir l’indépendance et l’impartialité » de la consultation publique. Deux de ces cinq personnes seront désignées par le gouvernement. Les trois autres seront nommées respectivement par le président de l’Assemblée nationale, le président du Sénat et celui du Conseil économique, social environnemental (Cese). Ils seront nommés le 18 janvier prochain.
Nous vous rappelons qu’au delà des cahiers de doléances exposés dans les mairies ou des réunions locales organisées sur le territoire national, les Français de l’étranger qui ne pourront se rendre à l’une de ces réunions mises en place pourront envoyer leurs contributions par courrier (Mission Grand Débat – 244, bd Saint-Germain, 75007 Paris) ou directement sur le site www.granddebat.fr.
A noter : pour toute information, un numéro vert sera disponible pour les Français résidant à l’étranger, il faudra composer le + 33 1 82 71 03 39.
Discussion autour des quatre thèmes majeurs retenus
Quatre grands sujets principaux ont été retenus :
- Démocratie-citoyenneté ;
- Fiscalité ;
- Services publics ;
- Transition écologique
Démocratie-citoyenneté et immigration
Le sujet résumé sous l’intitulé « Démocratie, citoyenneté, immigration » tourne autour de quatre grandes questions posées aux Français :
- Comment mieux associer les citoyens à la prise de décision ?
- Comment mieux représenter les sensibilités ?
- Comment répondre aux questions des Français sur l’immigration ?
- Comment mieux vivre ensemble et mener une politique d’intégration plus efficace et plus juste ?
À noter : l’immigration, présenté dans un premier temps par Emmanuel Macron comme un cinquième thème à part entière du grand débat, a finalement été intégré à la problématique sur le débat démocratique.
Fiscalité et dépenses publiques
La consultation autour du sujet de l’impôt et des dépenses publiques tourne autour de quatre interrogations :
- Quels sont les bons prélèvements ?
- Quel est le bon niveau de dépense ?
- Qu’est-ce qu’une fiscalité efficace et compétitive aujourd’hui ?
- Comment la rendre plus simple, plus lisible ?
Services publics
« Dans un monde qui change, dans une France où les mouvements de populations n’ont jamais été aussi massifs depuis 20 ou 30 ans, il est nécessaire de rendre les administrations et les services publics plus accessibles, plus efficaces et plus transparents », peut-on lire sur le portail Internet du gouvernement. Trois interrogations sont soulevées :
- Comment organiser la présence de l’État et des services publics sur le territoire national ?
- Comment prendre en compte la révolution numérique dans cette organisation ?
- Comment lutter contre le réflexe de la concentration ?
Transition écologique
Ce thème recouvre celui de la transition énergétique, autour de trois questions :
- Comment isoler son logement ?
- Comment se déplacer ?
- Comment se chauffer ?
Pourra-t-on vraiment parler de tout lors de la grande concertation nationale ?
Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a affirmé “Le grand débat ce n’est pas le grand déballage ». Par conséquent, il a précisé que les thèmes de l’interruption volontaire de grossesse (IVG), de la peine de mort et du mariage pour tous n’étaient “pas sur la table” du grand débat, arguant qu’il n’était “pas question” de revenir sur ces “avancées conquises de haute lutte”. Avant de renoncer à piloter le débat, Chantal Jouanno avait pourtant affirmé le 7 janvier 2019 qu’aucun thème ne serait “interdit”.
Nous vous signalons que vous pouvez également, à la suite de cette article, nous transmettre tous vos commentaires ou questions en fonction des quatre thèmes majeurs retenus, que nous ferons suivre. Enfin, nous organiserons un Facebook Live destiné à ce grand débat pour pouvoir échanger ensemble et émettre des propositions à formuler pour l’exécutif.
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Résultats du 2ème tour de l’élection présidentielle 2017 – Italie
Résultats du 2ème tour de l’élection Présidentielle 2017
ITALIE
Nous vous prions de bien vouloir trouver ci-dessous les résultats du 2ème tour de l’élection présidentielle 2017 en Italie.
Vous avez été 13 073 Français résidents en Italie à avoir voté à l’occasion du 2ème tour, soit environ 41,03% (+5,4 points par rapport au 1er tour) des Français inscrits sur les listes électorales (31 855).
Le taux d’abstention s’élève à 58,96% ;
- Emmanuel MACRON totalise 10 613 voix, soit 84,27% des suffrages exprimés
- Marine LE PEN totalise 1 981 voix, soit 15,73% des suffrages exprimés.
Nombre | % Inscrits | % Votants | |
Inscrits | 31 855 | ||
Abstentions | 18 782 | 58,96% | |
Votants | 13 073 | 41,03% | |
Blancs | 384 | 1,2% | 2,93% |
Nuls | 95 | 0,2% | 0,72% |
Exprimés | 12 594 | 39,53% | 96,33% |
En raison des arrondis à la deuxième décimale, la somme des pourcentages peut ne pas être égale à 100%.
% Exprimés | Exprimés | % Inscrits | |
Emmanuel Macron | 84,27% | 10 613 | 33,31% |
Marine Le Pen | 15,73% | 1 981 | 6,21% |
MILAN
Suffrages exprimés |
% | ROME
Suffrages exprimés |
% | NAPLES
Suffrages exprimés |
% | |
Emmanuel Macron | 5 957 | 84,20% | 4 209 | 85,23% | 447 | 76,80% |
Marine Le Pen | 1 117 | 15,79% | 729 | 14,76% | 135 | 23,20% |
Résultats Français établis hors de France au 2ème tour
Liste des candidats | Voix | % Inscrits | % Exprimés |
Emmanuel MACRON | 496 344 | 39,22 | 89,31% |
Marine LE PEN | 59 415 | 4,69% | 10,69% |
Nombre | % Inscrits | % Votants | |
Inscrits | 1 265 230 | ||
Abstentions | 685 276 | 54,16 | |
Votants | 579 954 | 45,84 | |
Blancs | 19 514 | 3,36 | 3,36 |
Nuls | 4 681 | 0,81 | 0,80 |
Exprimés | 555 759 | 43,93 | 95,82 |
En raison des arrondis à la deuxième décimale, la somme des pourcentages peut ne pas être égale à 100%.